- Rupture de stock

Le groupe de chasse 1/5 « Champagne » dans les campagnes d’Alsace et d’Allemagne 1944-1945.
« Pour les chasseurs-bombardiers, comme pour tous les aviateurs du monde, en temps de guerre, la mission est au centre de tout. Elle est le centre de toutes les pensées et de toutes les activités, et il est bien difficile de dire où elle commence et où elle finit. Débute-t-elle au moment où le pilote, à son réveil, court à la fenêtre pour voir si le temps est volable ? Ou à l’instant où l’officier de permanence reçoit en pleine nuit les ordres de décollage qu’il va diffuser aux OPS pilotes ? Ou bien la trouver déjà en route, quelques heures plus tôt, en pleine nuit, quand les mécanos, levés bien avant l’aube, font chauffer les moteurs tandis que les armuriers assurent le chargement des bombes et des munitions ? ou encore doit-on la considérer comme entamée lorsque la veille au soir les commandants d’escadrille ont inscrit sur le tableau d’ordres le numéro des flight et le nom des pilotes qui les composeront. Peu importe d’ailleurs, que l’on sache où elle débute et où elle trouve son terme. En mission, le groupe l’est 24 heures sur 24. Le début se situe vaguement le jour de son engagement ; le terme le jour de la victoire finale » (sous-lieutenant Inguimberti).
Engagé depuis septembre 1943 dans des missions de surveillance côtière, le groupe de chasse 1/5 « Champagne » totalise plus de 11 500 heures de vol lorsqu’il abandonne, en octobre 1944, ses Bell P-39 Airacobra pour des Republic P-47D Thunderbolt plus puissants. À partir du mois de décembre 1944, au sein de la nouvelle 3e escadre de chasse, le groupe prend une part active à la campagne d’Alsace puis aux missions sur l’Allemagne. Au jour de son défilé sur les Champs-Elysées, le 9 mai 1945, son bilan est éloquent avec 2 300 sorties de chasse-bombardement, 1 100 tonnes de bombes larguées et des centaines de locomotives, wagons, camions et autres véhicules détruits. En sept mois de combats intenses, le groupe de chasse 1/5 « Champagne » déplore également la perte de huit pilotes dont celle de son chef, le commandant Edmond Marin la Meslée, abattu par la Flak en Alsace, le 4 février 1945.
Fiche technique
Basé sur 32
avis
Superbe ouvrage. Bien écrit et précis.
Très bon livre
Récit passionnant.
Le livre répond à mon attente quant à son contenu. Papier de très bonne qualité , photos avec une bonne définition, couverture cartonnée. Un beau livre et de belles heures de lecture en vue
tres satisfait,je recommande..
Ouvrage exhaustif
Achat pour un ami. A été très apprécié. Merci.
Conforme à mon attente
Très Bon livre
Produit de grande qualité